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Chères lectrices, chers lecteurs, 

On a parfois l’impression de devoir gravir une montagne. Entre la vie, les finances, la famille, le travail… Quelle que soit ta liste de choses à faire, tu peux avoir l’impression de devoir y passer la journée ou la semaine.

Aujourd’hui, nous allons nous pencher sur un moyen simple et puissant d’ébranler ce sentiment. En utilisant l’EFT d’une manière spécifique, nous allons développer le muscle mental afin de faire une chose pour laquelle notre cerveau n’est pas intrinsèquement câblé: célébrer les victoires, grandes et petites, monumentales et (apparemment) banales.

Lors du deuxième jour de ce défi, nous avons appris que notre cerveau est biaisé vers la négativité. Nous avons vu comment le cerveau humain a évolué pour nous protéger en se concentrant davantage sur les menaces que sur les opportunités. Nous avons également appris que le cerveau primitif est configuré par défaut en un état d’alerte élevé, nous encourageant à être prudent, au lieu d’être naturellement confiant.

En d’autres termes, notre cerveau a évolué pour considérer les défis quotidiens comme l’équivalent mental et émotionnel de l’ascension d’une montagne.

Le problème est que les dangers constants auxquels nous étions autrefois confrontés ne sont plus d’actualités.

Nous sommes plutôt confrontés à des défis relationnels, à des pressions financières, à des embouteillages, aux médias 24h/24 et 7j/7, à des e-mails sans fin, des SMS, etc. Bien que ces choses soient importantes, elles mettent rarement la vie en danger. Malheureusement, le conditionnement primitif ne comprend pas cela. Le cerveau primitif nous prépare toujours mentalement et physiquement à repousser un tigre alors qu’en réalité, nous sommes en retard pour une réunion.

Cette tendance à réagir de manière excessive aux facteurs de stress est tellement enracinée qu’elle affecte rapidement le corps. Nos cœurs s’emballent; nous pouvons transpirer… Nos capacités mentales, à penser clairement et à résoudre des problèmes, sont mises à l’écart. Nous comptons ensuite anxieusement chaque seconde passée coincé dans la circulation, puis dans l’ascenseur, pour arriver à cette réunion.

À ce stade, le cerveau primitif a pris le dessus. Il est occupé à renforcer les sentiments de panique et à nous empêcher de nous rappeler qu’être en retard à une réunion n’est pas réellement une menace pour notre vie.

Alors, comment pouvons-nous reprogrammer le cerveau primitif pour calmer la réponse de panique quand ce n’est pas nécessaire, et à la place profiter de moments plus paisibles et positifs quand ils sont disponibles ?

Coincé à la vitesse supérieure

Il faut généralement 40 jours pour gravir le mont Everest.

Par mauvais temps, le trajet peut être plus long. En cours de route, le corps doit résister à des températures extrêmes, ainsi qu’à une privation d’oxygène qui provoque un certain nombre de symptômes physiques difficiles et potentiellement mortels.

L’ascension est si éprouvante physiquement, mentalement et émotionnellement qu’avant d’atteindre le sommet, les grimpeurs doivent s’arrêter et s’acclimater dans une série de camps de base différents. Souvent, au cours de ces séjours, les alpinistes rapportent avoir subi des vents froids intenses et mordants.

Arrêtes-toi maintenant pour imaginer ta semaine comme une ascension du mont Everest.

Imagines qu’à la fin de la semaine, tu dois être au sommet.

Au fur et à mesure de ton ascension, tu dois t’arrêter dans plusieurs camps de base.

Que fais-tu lorsque tu atteins le premier camp de base?

Prends-tu un moment pour lever les bras en signe de victoire et déclarer : « Woohoo, nous l’avons fait ! » ou te concentres-tu immédiatement sur les nombreux défis à venir ?

Le prix élevé de lésiner sur la joie

Lorsque nous n’entraînons pas intentionnellement le cerveau à remarquer et à célébrer chaque camp de base auquel nous arrivons, nous ne pouvons pas non plus apprécier le moment où nous arrivons au sommet.

Traduit en termes de la vie quotidienne, cela donne quelque chose comme ceci :

Lorsque nous ne prenons pas un moment pour célébrer nos victoires simples et quotidiennes, nous sommes trop enfermés dans le stress et la panique pour profiter de nos grandes victoires.

En d’autres termes, lorsque nous ne célébrons pas les petites victoires, nous ressentons moins de joie à tous les niveaux.

Même lorsque nous ne gravissons pas littéralement le mont Everest, nous devons être conscients des dangers et parfois y réagir. Cependant, il est également important de se rappeler que la programmation par défaut du cerveau est d’imaginer le pire. Le cerveau primitif te convaincra, par défaut, de lésiner sur la joie et d’abuser de l’inquiétude, de la peur et du stress. Nous dépensons alors tellement de nos ressources mentales et émotionnelles pour survivre que nous ne remarquons pas les opportunités de prospérer.

C’est un point critique, alors je le répète.

En nous privant de brèves bouffées de joie quotidiennes, nous finissons par nous priver de joie à tous les niveaux.

Changer de chaîne

Alors, comment entraîner notre cerveau à être submergé par la joie et la gratitude lorsqu’on à réussi à gravir le sommet, se délectant de son environnement, de son voyage, de son exploit incroyable ?

Cela semble simple, mais lorsque le cerveau et le corps sont bloqués en mode panique, essayer de te forcer à trouver un lieu de paix et de joie peut sembler impossible.

Ressentir plus de paix et de joie est une pratique qui commence par entraîner ton cerveau et ton corps à remarquer et à apprécier les petites victoires. Il s’agit de voir et de célébrer tes versions d’atteindre les différents « camps de base » tout au long de ton parcours.

Et soyons clairs, le voyage vers ce camp de base pourrait être difficile. C’est probablement une corvée, c’est probablement un défi, cela peut inclure une petite engelure ou un autre défi imprévu, ce qui pour moi est une raison de plus pour célébrer chaque victoire possible en cours de route.

Votre vie va avoir des problèmes.

C’est facile de dire : « Je ne peux pas célébrer tant que tous mes problèmes n’ont pas disparu », mais que se passerait-il si nous commencions à célébrer nos progrès, grands ou petits ?

Ensuite, examinons comment utiliser l’EFT pour cela.

Savourer les petites victoires

Quand tu repenses à ces derniers jours, quelles victoire de tout les jours as-tu eu ?

Pour commencer, tu es au 6ème jour de ce défi.

C’est une victoire en soi ! (Merci d’accepter mes félicitations virtuelles et mon gros câlin pour être arrivé jusqu’ici.)

Tu n’escalades probablement pas le mont Everest, ce qui signifie que tu es beaucoup moins susceptible de souffrir d’engelures.

Gagné de nouveau !

Penses vraiment à ce qui est arrivé de bien dans ta vie.

As-tu tapoté aujourd’hui? C’est une victoire.

T’es-tu couché plus tôt et réveillé plus reposé ? Super! Étais-tu plus calme que d’habitude lorsque tu t’es retrouvé coincé dans la circulation ? Bien joué.

As-tu été plus patient avec tes enfants, ton conjoint ou ton collègue de travail ? Impressionnant.

Repenses aux derniers jours ou semaines et notes toutes les victoires.

Que ce soit sur papier ou dans ton esprit, énumères trois de ces victoires maintenant :

Ma première victoire est

Ma deuxième victoire est

Ma troisième victoire est

Avec ta liste à l’esprit, nous allons faire des tapotements positifs.

Le tapotement positif est un moyen puissant d’entraîner ton cerveau à remarquer ces victoires quotidiennes dans ta vie et à ressentir l’émotion positive qu’elles peuvent générer.

Pour commencer, concentres-toi sur ta liste de victoires et notes à quel point tu ressens une émotion positive.

Donnes à cette émotion positive un nombre sur une échelle de 0 à 10, 10 étant la plus positive, joyeuse ou reconnaissante, excitée, etc., que tu puisses imaginer ressentir.

Avec les tapotements positifs, au lieu de réduire le stress, l’objectif est d’élever l’émotion positive. Cela signifie que ton objectif est d’augmenter ta note sur l’échelle d’intensité.

Alors, commençons!

Prends trois respirations profondes et commençons par tapoter sur le point Karaté en répétant trois fois : Même si j’oublie de remarquer le bien dans ma vie, je peux le voir maintenant et me permettre d’éprouver de la joie et de la gratitude.

Début du sourcil : Je <première victoire ici>

Coin de l’oeil : Ça fait du bien de remarquer !

Sous l’oeil : J’ai aussi <deuxième victoire ici>

Sous le nez : Ça fait du bien de remarquer ça aussi !

Menton : J’ai aussi <troisième victoire ici>

Sous la clavicule : Ça fait du bien de remarquer tout ça !

Sous le bras : C’est sans danger de se sentir bien à ce sujet

Sommet de la tête : Mais ça fait aussi bizarre de fêter ces petites victoires

Début du sourcil : J’oublie de les remarquer la plupart du temps

Coin de l’oeil : Je peux les voir maintenant

Sous l’oeil : Elles viennent de choix positifs

Sous le nez : Je peux commencer à remarquer mes victoires quotidiennes plus souvent

Menton : Et me laisser fêter chacune d’elles

Sous la clavicule : Je peux ressentir plus de joie plus souvent

Sous le bras : Je peux m’arrêter et ressentir de la gratitude pour ces victoires quotidiennes

Sommet de la tête : Même si elles semblent parfois petites et dénuées de sens

Début du sourcil : Je peux m’arrêter et les remarquer

Coin de l’oeil : Je peux ressentir de la joie à leur sujet

Sous l’oeil : Je peux leur donner le sens qu’elles méritent

Sous le nez : Il est prudent de ressentir cette joie plus souvent

Menton : Il est sûr de remarquer ces petites choses

Sous la clavicule : Il est sûr de valoriser ces victoires quotidiennes

Sous le bras : Je me laisse ressentir de la joie maintenant

Sommet de la tête : Je ressens de la joie et de la gratitude maintenant

Respires profondément. Donnes à ton émotion positive une note sur une échelle de 0 à 10. Continues à tapoter jusqu’à ce que tu obtiennes l’effet souhaité.

Astuce : si à un moment donné, tu as du mal à ressentir une véritable émotion positive en tapotant positivement,

Tu devrais peut-être d’abord libérer quelque chose de négatif, avant que le tapotement positif puisse te sembler authentique.

Si cela se produit, mets en pause ton tapotement positif et fais quelques séries de tapotements tout en te posant des questions telles que :

Pourquoi ne puis-je pas me sentir bien face à ces victoires quotidiennes ?

Qu’est-ce qui m’empêche de ressentir plus de joie à leur sujet ?

Une fois que tu as une idée plus claire de la raison pour laquelle les tapotements positifs ne résonnent pas juste, tapotes sur la libération de l’émotion négative, de la croyance limitante et/ou de l’événement qui te distrait. Ensuite, lorsque cette charge négative a diminué et que tu es prêt, reviens au tapotement positif.

Te célébrer, c’est gagner

As-tu remarqué que je te félicite chaque jour d’avoir terminé le défi du jour ?

C’est le genre de célébration simple et quotidienne que je veux que tu fasses au moins deux fois par jour à partir de maintenant.

Arrêtes-toi et observes, as-tu récemment fait une percée en tapotant ?

As-tu remarqué que le conditionnement négatif de ton cerveau prenait le dessus à un moment de ta journée ?

T’es-tu senti plus détendu dans des situations qui te stresses habituellement ?

Tout cela compte comme des victoires ! Cela signifie que tu fais des progrès et que chaque pas en avant compte. Dans la mesure du possible, offres-toi une minute de tapotement positif pour chaque victoire que tu remarques.

Au fil du temps, cette simple habitude quotidienne entraînera ton cerveau à voir et à se sentir plus authentiquement positif.

Tu fais de gros progrès !

A ton rayonnement infini,

Sandra

« Souvenez-vous, le bonheur est un moyen de voyager et pas la destination. »

Roy Goodman