Chères lectrices, chers lecteurs,
Des choix, des choix, des choix !
Nous en affrontons tous les jours des grands et des petits. Aussi simples qu’ils puissent paraître, même les plus petits ne sont pas toujours faciles à faire. À moins et jusqu’à ce que nous soyons capables de fixer des limites saines, à moins que nous ne puissions décider ce que nous voulons vraiment pour nous-mêmes et nos vies, les choix quotidiens peuvent créer un stress qui s’accumule, augmentant éventuellement la tension en nous et dans nos relations.
Maintenant que nous avons commencé à créer une nouvelle relation avec nous-mêmes, penchons aujourd’hui sur nos relations avec les autres. Au cours de ce processus, clarifions le rôle essentiel que joue l’établissement de limites saines dans ces relations.
Beaucoup d’entre nous se sont déjà sentis poussés à dire oui alors que nous voulions, voire avions besoin, de dire non.
La plupart d’entre nous ont déjà hésité devant les conséquences potentielles de dire non. Nous craignons que dire non blesse les gens ou nous fasse manquer des opportunités importantes. Ainsi, au lieu d’honorer notre propre besoin de dire non, nous disons oui pour éviter les conflits et autres conséquences indésirables.
Malheureusement, en disant oui quand on veut dire non, on se prive aussi de la paix et de l’acceptation de soi.
Alors comment établir un équilibre plus sain entre dire oui et dire non ? Cela commence par être d’abord capable de voir clairement.
Nettoyer les vitres
C’est une autre belle journée, ou du moins, elle devrait l’être. Tu te réveilles, ouvres les yeux et regardes par la fenêtre. Une fois de plus, à ta grande consternation, le monde extérieur semble sombre.
C’est sombre, morne, presque brumeux, et le monde a l’air tout simplement misérable.
Ce n’est que des années plus tard que tu fais une découverte simple mais qui change ta vie.
Les vitres à travers lesquelles tu essayais de regarder jour après jour sont couvertes de saleté et de crasse !
Peu importe à quel point tu regardes ou à quel point tu espères du soleil, tu ne peux pas le voir et tu ne le verras pas. Il y a tout simplement trop de saleté sur la fenêtre pour que tu puisses voir que le soleil brille et que les fleurs ont éclos.
Un monde entier d’émerveillement et de délice se trouve juste devant ta fenêtre, mais tout ce que tu as vu est sombre.
Si seulement tu avais remarqué à quel point ces vitres étaient sales plus tôt… il n’y avait rien de mal avec le verre lui-même ou le monde à l’extérieur.
C’est souvent ainsi que nous vivons nos vies lorsque nous avons l’habitude de dire oui quand nous aspirons à dire non. Parce que nous ne respectons pas nos propres besoins et désirs, nous ne pouvons pas voir la beauté devant nous. Avec tant de saleté sur notre chemin, nous ne pouvons pas être nous-mêmes ou vivre nos meilleures vies.
Comme le dit Louise Hay, lorsque nous disons non aux autres quand nous en avons besoin, nous disons oui à nous-mêmes. En disant oui trop souvent, nous nous disons en fait non à nous-mêmes, et ce manque de soins personnels obscurcit notre vision.
Tant que nous n’avons pas éliminé les émotions et les croyances qui nous poussent à dire oui alors que nous voulons dire non, nos vitres internes restent voilées. (Et cette métaphore, bien que particulièrement pertinente ici, s’applique à de nombreux aspects de nos vies où nos systèmes de croyances et nos schémas nous empêchent de ressentir la joie que nous méritons et désirons le plus.)
Alors, comment pouvons-nous éclaircir notre vue?
Arrêter d’être envahi
Penses à une situation où tu t’es senti obligé de dire oui, même si tu voulais dire non.
Y a-t-il eu une invitation ou une opportunité que tu as senti que tu devais accepter ?
Un ami ou un être cher à qui tu as senti que tu devais dire oui ?
Laisses-toi ressentir la poussée et l’attraction émotionnelles à dire oui quand tu veux dire non.
Sur une échelle de 0 à 10, à quel point te sens-tu dépassé à l’idée de dire oui alors que tu voulais dire non ?
Quels autres sentiments t’attendent ? Notes-les et évalues leur intensité.
Pendant que tu tapotes, au-delà de dire les mots, assures-toi de visualiser ou de penser à l’événement, et aussi de ressentir les sentiments. Rends-le aussi réel que possible.
Prends trois respirations profondes et commençons par tapoter sur le point Karaté en répétant trois fois : Même si je sentais que je devais dire oui quand je voulais dire non, je m’aime et j’accepte ce que je ressens.
Début du sourcil : J’ai dû dire oui
Coin de l’oeil : Je ne pouvais pas dire non
Sous l’oeil : Je voulais dire non
Sous le nez : J’avais besoin de dire non
Menton : Mais je devais dire oui
Sous la clavicule : J’étais coincé
Sous le bras : Je ne pouvais pas dire non
Sommet de la tête : J’ai dû dire oui
Début du sourcil : En y repensant, je me sens tellement bouleversé
Coin de l’oeil : Je ne pouvais pas dire non, même si j’en avais besoin
Sous l’oeil : Je suis tellement submergé
Sous le nez : Ce débordement
Menton : Tellement bouleversée de devoir dire oui
Sous la clavicule : Parfois j’ai envie de dire non
Sous le bras : Mais je dois dire oui
Sommet de le tête : Tout cela me submerge
Début du sourcil : Ce sentiment d’avoir à dire oui
Coin de l’oeil : Je peux le ressentir maintenant
Sous l’oeil : Et je peux lâcher prise maintenant
Sous le nez : Je peux apprendre à fixer de nouvelles limites
Menton : C’est un processus
Sous la clavicule : Je peux libérer cette surcharge maintenant
Sous le bras : Je peux ressentir la paix
Sommet de la tête : Et croire que je peux changer ça
Respires profondément. Sur une échelle de 0 à 10, dans quelle mesure te sens-tu dépassé par le fait de faire ce choix maintenant ? Donnes-lui une note maintenant.
Continues à tapoter, soit en continuant à utiliser le script précédent plusieurs fois, soit en fermant simplement les yeux et en tapotant sur les points pendant que tu penses à l’événement. Laisses ton esprit vagabonder autour de l’événement, visualises-le lorsque tu tapotes dessus.
Observes ce que tu ressens. Observes ce que cela te rappelle et ce qui se passe d’autre. Continues à tapoter jusqu’à ce que tu ressentes le soulagement désiré.
Recréer l’équilibre
Fais-tu des heures supplémentaires pour plaire à tout le monde sauf à toi-même ? Où dans ta vie essayes-tu de faire plaisir?
La réalité est que nous ne pouvons pas continuer à dire oui aussi souvent, mais nous ne pouvons pas trop dire non non plus.
Quand on prend du recul, on s’aperçoit aussi que les personnes qui demandent notre temps et notre attention ont souvent de bonnes intentions.
Si nous ne pouvons pas respecter nos propres limites, nous finissons inévitablement par nous sentir dépassés, quelles que soient nos meilleures intentions ou celles des autres. Et même s’il peut y avoir des moments où tu dois dire oui, je peux presque garantir qu’il y a de nombreuses autres parties de ta vie où tu peux dire non plus souvent.
Avant d’utiliser l’EFT pour être plus à l’aise avec le fait de dire non, permets-moi de te rappeler quelque chose que tu sais probablement mais que tu écartes parfois.
Le bonheur des autres n’est pas ton travail.
Je sais, révélation choquante. Te voilà en train de penser que tu pourrais sauver le monde en essayant de rendre tout le monde heureux.
Bien sûr, cela ne signifie pas que ton approche aimante, attentionnée et emphatique est mauvaise.
Tu peux prendre soin des gens. Tu peux nourrir et aimer ta famille et tes amis, mais si ce temps et ces efforts viennent toujours d’un lieu d’abnégation, de dépassement, de colère ou de ressentiment, cette énergie négative l’emportera inévitablement sur tes intentions positives et aimantes.
Aucun de nous ne peut plaire à tout le monde, surtout si nous ne répondons pas à nos propres besoins de base en temps, en espace et en divertissement.
En honorant ton besoin de dire non, tu te donnes plus de temps et d’espace pour tapoter, faire de l’exercice, te connecter, faire la sieste, créer, et les nombreuses activités différentes qui nourrissent ton âme et t’aident à devenir ton plus grand toi.
Visualiser dire non
Concentres-toi sur une personne ou une partie de ta vie où tu essayes de plaire.
Encore une fois, laisses la tension émotionnelle, cette énergie qui oscille entre ton envi de dire oui et celle de dire non, monter en toi.
Imagines-toi avec cette personne, ou dans cette circonstance. Mets-toi vraiment dans ce moment où on te demande quelque chose et que tu veux dire non mais que tu as l’impression de devoir dire oui.
Imagines le visage de l’autre personne ou le SMS, l’e-mail ou l’appel téléphonique auquel tu dois répondre. Recrées ce moment dans ton esprit, en incorporant autant d’expériences sensorielles que possible.
Notes également toutes les sensations que tu ressens dans ton corps (douleur, oppression, tension, chaud/froid, etc.) lorsque tu imagines dire oui alors que tu veux dire non.
Ce sont toutes des façons dont ton cœur, ton esprit et ton corps résistent au fait que tu dises oui.
Sur une échelle de 0 à 10, quel inconfort émotionnel, mental et physique ressens-tu à l’idée de faire ce choix ?
Prends trois respirations profondes et commençons par tapoter sur le point Karaté en répétant trois fois : Même si je ressens tellement de résistance à dire oui, mais j’ai l’impression que je dois dire oui, je m’aime et j’accepte ce que je ressens.
Début du sourcil : Je dois dire oui
Coin de l’oeil : Mais je veux dire non
Sous l’oeil : Toute cette résistance à dire oui
Sous le nez : Toute cette obligation à dire oui
Menton : Dire non semble impossible
Sous la clavicule : Dire non est dangereux
Sous le bras : Je dois dire oui
Sommet de la tête : Je ne peux pas dire non
Début du sourcil : Je veux dire non
Coin de l’oeil : Je dois dire non
Sous l’oeil : Mais je dois dire oui
Sous le nez : Dire non, c’est trop dur
Menton : Dire non est trop dangereux
Sous la clavicule : Je dois dire oui
Sous le bras : Je dis généralement oui
Sommet de la tête : Ils s’attendent à ce que je dise oui
Début du sourcil : Je me laisse ressentir cette tension autour du fait que je veux dire non
Coin de l’oeil : Je me laisse voir qu’il est temps de dire non plus souvent
Sous l’oeil : Même si cela semble dangereux
Sous le nez : Je peux apprendre à dire non plus souvent
Menton : J’ai peur de dire non
Sous la clavicule : Mais je suis en colère de dire oui si souvent
Sous le bras : Je me laisse ressentir toute cette tension maintenant
Sommet de la tête : C’est sûr de la ressentir
Respires profondément.
Reviens à nouveau à ta visualisation. Mets-toi dans ce moment avec la personne ou dans la circonstance où tu veux dire non mais tu te sens obligé de dire oui.
Imagines qu’on te demande de faire la chose à laquelle tu veux dire non. Qu’il s’agisse d’une demande en personne, d’un e-mail, d’un SMS ou d’un appel téléphonique. Imagines-toi recevoir la demande ou savoir que tu dois y répondre.
Quelle est la principale émotion que tu ressens ? Es-tu en colère, effrayé ou plein de ressentiment ?
Commences à tapoter sur les points, à parler à travers cette émotion, au fur et à mesure que tu te vous permets de la ressentir.
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Continues à tapoter. Lorsque tu es prêt, commences à penser au choix que tu dois faire, y compris ton désir de dire non et ton sentiment que tu dois dire oui.
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Lorsque tu es prêt, visualises-toi en train de dire non. Si dire le mot non te semble dur, tu peux dire quelque chose comme ceci :
- Ce n’est pas le bon moment.
- Trouvons un autre moment.
- Aujourd’hui n’est pas une bonne journée pour ça.
- Merci, je ne peux pas faire ça pour le moment.
- Non, merci!
Pendant que tu continues à te voir à ce moment-là, tapotes sur les points en disant non.
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Continues à tapoter pendant que tu t’entraînes à dire non. Observes ce que tu ressens. As-tu peur de la réponse que tu recevras ? Quelles conséquences attends-tu au fait de dire non ?
Continues à tapoter pendant que tu t’entraînes à dire non et à tapoter sur la façon dont tu as envie de dire non.
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Une fois que dire non est plus confortable, imagines la réponse que tu attends en le disant. Les gens vont-ils se fâcher contre toi ou se sentir confus et rejetés ? Crains-tu de perdre une opportunité ou de ne pas être invité à l’avenir ?
Continues à tapoter pendant que tu imagines la ou les réponses des autres à ton refus.
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Continues à tapoter pendant que tu digères les réponses des autres.
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Lorsque tu peux imaginer la ou les réponses des autres tout en te sentant calme, respires profondément.
Lorsque tu es prêt, commences à tapoter et recommences la même visualisation depuis le début. Parcoures toute la séquence, la demande, dire non, obtenir une réponse.
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Continues à tapoter sur la séquence autant de fois que nécessaire. Lorsque tu peux tapoter sur toute la séquence sans ressentir d’intensité émotionnelle, tu l’as effacée avec succès !
Se sentir à l’aise de dire non
On fait oui de la tête quand on veut leur dire non. Nous levons le pouce alors nous ne le sentons pas. Nous l’ajoutons à nos calendriers alors que nous avons besoin de plus de temps libre.
Dire oui semble facile.
Il nous manque comme du sirop, ce qui rend nos interactions douces, jusqu’à plus tard, lorsque nous sommes censés tenir des promesses que nous n’avons jamais voulu faire en premier lieu.
Au cours des prochaines 24 heures, ton défi consiste à prendre 60 secondes, juste une minute entière, avant de répondre aux demandes de temps, d’attention et d’énergie. Fais-le pour toutes les demandes, y compris celles qui semblent attrayantes ou qui te paraissent obligatoires.
Utilises d’abord ce temps pour vérifier avec toi-même. La plupart d’entre nous éprouvons un certain niveau de dépassement, même pour de petites demandes. Quelle que soit la réponse émotionnelle que tu as, arrêtes-toi et observes-la.
Ensuite, commences à tapoter sur cette réponse émotionnelle et notes comment tu veux réellement réagir.
Prends ce temps pour observer et vérifier avec toi-même.
Il suffit d’observer et de vérifier. Cela ne signifie pas dire non à tout, cela signifie simplement être conscient de tes choix.
Offres-toi ce cadeau. Sois conscient de ce que tu veux réellement vivre dans ta vie. Sois conscient de l’endroit où tu veux mettre ton énergie.
Sois juste conscient et regardes ta vie se transformer !
A ton rayonnement infini,
Sandra