Chères lectrices, chers lecteurs,
Quand tu penses à l’encombrement, à quoi penses-tu ?
La réponse est plus personnelle que nous avons tendance à le supposer. Souvent cela dépend de la personne, du temps, de l’espace.
Une pièce remplie de livres peut être une source d’inspiration pour un professeur ou un écrivain, mais être distrayante, voire déprimante, pour quelqu’un qui s’épanouit dans un espace clair et ouvert.
Quelqu’un qui insiste pour garder une maison propre peut également ne pas se sentir dérangé par l’encombrement de sa voiture.
Lorsque nous parlons d’encombrement, nous ne parlons pas d’opposés clairement définis comme propre contre sale, bon contre mauvais, ou désordonné contre soigné.
En fait, l’encombrement ne concerne pas seulement nos « trucs ».
Au cours de ce défi, nous avons examiné le stress et la submersion (panique), ainsi que le passé, et les émotions plus profondes comme la colère et la peur. Ce sont tous des exemples d’encombrement émotionnel.
Le fouillis mental ressemble souvent à des « pensées occupées » d’un travail inachevé qui nous détourne d’activités plus épanouissantes.
Et n’oublions pas l’encombrement de notre agenda.
Aujourd’hui, nous allons examiner différents types d’encombrement, en quoi ils diffèrent du désordre, puis éliminer tout encombrement qui te retient.
Embrasser l’encombrement
Tu es à la maison, mais au milieu d’un appel professionnel important lorsque tes enfants annoncent qu’ils sont affamés. Leurs demandes insistantes, bien sûr, arrivent quelques minute après que tu leur aies offert une collation. À ce moment, 13 minutes avant le début de ta réunion, ils n’avaient pas faim. Maintenant que tu es occupé, ils sont affamés.
Tu commences à leur faire à manger, en essayant de stabiliser ton téléphone sur ton épaule, en faisant de ton mieux pour concentrer ton attention sur ce qui se dit dans l’appel.
Puis la sonnette retentit. Et les chiens aboient.
Tu renverses accidentellement du lait et ton téléphone tombe par terre avec un bruit sourd.
La sonnette retentit à nouveau. Le chien aboie encore plus.
Tes enfants courent en hurlant dans la cuisine et frappent accidentellement ton téléphone qui glisse dans le lait renversé.
Pouah!
Tu essayes ton téléphone, qui fonctionne toujours (ouf !). Tu reviens à ton appel et malgré un début cahoteux, tu obtiens les informations exactes dont tu as besoin pour mener à bien ton projet (yay !).
Il s’avère que la sonnette a retenti parce que le chauffeur d’UPS a déposé un colis que tu attendais (il est ici, ouiiii !).
Et tes enfants, bien sûr, sont la plus grande et la plus glorieuse des pagailles de ta vie (cœur plein d’amour… suivi de frustration… suivi de plus d’amour… et plus).
Bien que cette période de temps ait pu causer un certain stress à court terme, la plupart du bazar que tu viens de vivre était le reflet de la vie bien remplie que tu mènes.
Ce n’est pas de l’encombrement. C’est un exemple de la façon dont la vie peut parfois devenir désordonnée. Ce n’est pas parfait, et aucun d’entre nous ne l’est non plus.
Se débarrasser d’une partie de l’encombrement de ta vie ne consiste pas à tout rendre parfait. S’il y a des enfants, ta cuisine ne sera probablement pas impeccable 24h/24 et 7j/7. Ce n’est pas grave.
Alors, quand on parle de fouillis, de quoi parle-t-on vraiment ?
Dégagement d’une « pile » encombrée
Ta boîte e-mail déborde ?
Ton agenda déborde ?
Ta boîte vocale est-elle pleine à craquer ?
Tout cela compte comme du fouillis !
Choisis un domaine de ta vie où il y a de l’encombrement.
Une fois que tu as décidé du domaine d’intérêt, sors-le (ton agenda, ta boîte de réception, etc.).
Regarde ça. Regardes-le vraiment.
Comment se sent ton corps quand tu le regardes ? Tes épaules sont-elles tendues ? Ton estomac se serre-t-il ? Ressens-tu de la douleur physique, de la pression, du chaud, du froid ou des battements ?
Y a-t-il un e-mail, un jour sur ton agenda, un message ou un élément qui te cause le plus de stress ?
Observes quelle émotion primaire tu ressens lorsque tu penses à ce fouillis. Es-tu effrayé, en colère, inquiet, plein de ressentiment ?
Évalues l’intensité de ton émotion principale sur une échelle de 0 à 10.
Prends trois respirations profondes et commençons par tapoter sur le point Karaté en répétant trois fois : Même si je ressens tout ce <émotion primaire> lorsque je me concentre sur ce fouillis dans ma vie, je m’aime et j’accepte ce que je ressens.
Début du sourcil : Tout ce <émotion primaire>
Coin de l’oeil : Je peux le sentir dans mon corps
Début du sourcil : Chaque fois que je pense à ce fouillis
Sous le nez : Tellement <émotion primaire>
Menton : Je peux le sentir maintenant
Sous la clavicule : Je ne veux pas m’occuper de ce fouillis
Sous le bras : Je veux qu’il s’en aille
Sommet de la tête : Mais il est là
Début du sourcil : Et ça me fait tellement ressentir <émotion primaire>
Coin de l’oeil : Je ne veux pas faire ça
Sous l’oeil : Je veux que ce fouillis disparaisse
Sous le nez : Je veux que ça disparaisse
Menton : Pourquoi est-ce que je ressens autant <émotion primaire> ?
Sous la clavicule : Y a-t-il d’autres raisons pour lesquelles je ne veux pas m’occuper de cela ?
Sous le bras : Tellement <émotion primaire> autour de ce fouillis
Sommet de la tête : Je redoute le processus de nettoyage de cet encombrement
Début du sourcil : Mais je veux aussi qu’il s’en aille
Coin de l’oeil : C’est normal de ressentir tout cela
Sous l’oeil : Il est peut-être temps de regarder ça
Sous le nez : Il est peut-être temps de le sortir
Menton : Je peux commencer à lâcher prise de ce <émotion primaire>
Sous la clavicule : Me libérer de ce <émotion primaire>
Sous le bras : Dans chaque cellule de mon corps
Sommet de la tête : Je me sens calme quand je pense à ce fouillis
Respires profondément. Sur une échelle de 0 à 10, évalues à nouveau l’intensité de ton émotion principale autour du nettoyage de cet encombrement maintenant.
Continues à tapoter jusqu’à ce que tu ressentes le niveau de paix souhaité.
Lorsque tu es prêt, continues à te concentrer sur ce fouillis. Tapotes sur les points en te posant les questions suivantes, en répondant à chacune aussi précisément que possible :
- Dans un monde parfait, comment pourrais-je éliminer cet encombrement tout en me sentant plus à l’aise durant le processus ?
- À quoi cela ressemblera-t-il une fois cet encombrement dégagé ?
Continues à tapoter sur les points et notes ce qui se présente.
Il peut y avoir un encombrement que tu ne peux pas éliminer, et ce n’est pas grave. Concentres-toi plutôt sur le fait d’observer et de libérer la charge émotionnelle négative autour de ce fouillis.
Continues à tapoter jusqu’à ce que tu ressentes un plus grand niveau de paix.
Répètes ce processus sur tout autre encombrement qui te fait ressentir de la terreur, de l’anxiété, de la peur ou d’autres émotions négatives.
Créer plus d’espace pour la joie
Dans le livre de Marie Kondo, « La magie du rangement qui change la vie », elle nous apprend à poser une question simple mais puissante lorsque nous considérons s’il faut garder ou donner des « trucs ».
La question est:
Cela m’apporte-t-il de la joie ?
C’est un moyen simple et puissant de nettoyer non seulement l’espace physique, mais aussi l’encombrement mental et émotionnel.
Pour commencer, visualises ou rends-toi dans un espace physique de ta maison ou de ton bureau qui semble encombré.
Lorsque tu regardes autour de cette zone, regardes les objets qui s’y trouvent.
Demande toi:
Qu’est-ce qui m’apporte de la joie dans cet espace ?
Puis demande toi:
Qu’est-ce qui ne m’apporte pas de joie dans cet espace ?
Si cela est utile, sépares physiquement les objets qui t’apportent de la joie et ceux qui ne le font pas dans différentes sections ou piles.
Ramasses un objet qui ne t’apporte plus de joie. Observes les émotions négatives ou les souvenirs qui surgissent lorsque tu te concentres sur cet objet. Évalues l’intensité de cette expérience sur une échelle de 0 à 10.
Poses l’objet, prends trois respirations profondes et commences à tapoter sur les points pendant que tu racontes l’histoire de cet objet, ce qu’il te rappelle, comment ce souvenir te fait te sentir, ce qui semble vrai, etc.
Par exemple, si l’objet est un vieux jouet ou un souvenir de ton enfant qui a maintenant grandi, tu pourrais plonger dans tes émotions de ne plus avoir besoin de cet objet dans la maison.
Alternativement, si l’objet est quelque chose que toi et ton ex avez acheté, tu devras peut-être plonger dans toutes les émotions qui surgissent autour de ce souvenir ou de la fin de cette relation.
Quelle que soit la signification émotionnelle de cet objet, continues à tapoter jusqu’à ce que tu ressentes le niveau de paix souhaité autour de lui.
Demandes-toi ensuite :
Suis-je prêt à lâcher prise ?
Si tu réponds non, observes à quel point tu ressens cette résistance. Notes-la sur une échelle de 0 à 10.
Tapotes sur cette résistance jusqu’à ce que l’idée de te débarrasser de cet objet provoque moins de friction.
Continues à nettoyer tout encombrement qui semble lourd ou négatif de quelque manière que ce soit. Tu seras étonné de voir à quel point tu gagneras en clarté une fois que tu te seras débarrassé de l’encombrement !
Effaces-le, fais-le, finis-le!
À quand remonte la dernière fois que tu as regardé les fournitures pour ce projet qui te passionnait mais que tu n’as jamais trouvé le temps de terminer ?
Qu’en est-il de cette pile de papiers que tu ne cesses de déplacer sur le côté ?
Et est-ce que ce livre, cette histoire ou ce poème partiellement écrit reste inactif sur ton disque dur ?
Au-delà de tes » trucs « , quelle entreprise inachevée encombre ta vie ?
Choisis une tâche inachevée. Un projet créatif, un placard, un coin de ton jardin, une boîte e-mail.
Choisis une chose et engages-toi à terminer ce que tu as commencé. Si tu rencontres ce pouah, je ne veux pas, arrêtes-toi et tapotes dessus.
Si, en tapotant dessus, tu te rends compte que c’est un projet que tu ne te soucies plus de terminer, décides une fois pour toutes de t’en débarrasser. C’est énorme! En prenant cette décision, tu as éliminé cet encombrement de ta vie.
S’il s’agit d’un projet que tu souhaites toujours terminer, libères de l’espace dans ton agenda, plonges et engages-toi à le faire à 100% dans un délai réaliste mais spécifique et défini.
Au fur et à mesure que tu t’y remets, écoutes ta musique préférée, invites un ami pour te tenir compagnie, promets-toi une récompense par la suite. Fais ce que tu dois faire pour le rendre amusant.
Alors vas-y, termines une chose. Observes comment tu te sens pendant que tu le termines et une fois que tu l’as terminé.
Attends, tu as terminé ? Tu as terminé! C’est l’heure de fêter ça!
Méditation jour 20 – Plus d’espace, plus de joie
C’est une excellente méditation à utiliser lorsque tu résistes à l’opportunité d’éliminer l’encombrement physique, mental et/ou émotionnel de ta vie. Tu te sentiras moins effrayé et plus disposé à t’occuper des choses qui nécessitent ton attention.
En concentrant ton attention sur le fouillis et les différentes façons dont il se manifeste dans ta vie, tu rencontreras sans aucun doute de la résistance.
Lorsque cela se produit, arrêtes-toi et observes à quel point tu ressens cette résistance sur une échelle de 0 à 10.
Prends trois respirations profondes et commençons par tapoter sur le point Karaté en répétant trois fois : Même si je ne suis pas vraiment prêt à regarder ce fouillis dans ma vie, c’est trop écrasant, je m’aime et j’accepte ce que je ressens.
Début du sourcil : Ce fouillis
Coin de l’oeil : Il est stressant
Sous l’oeil : Je ne veux pas m’en occuper
Sous le nez : Je veux le mettre de côté
Menton : Cet encombrement
Sous la clavicule : C’est trop de travail
Sous le bras : Je ne peux pas y faire face
Sommet de la tête : Ce fouillis
Début du sourcil : Je sais qu’il me pèse
Coin de l’oeil : Et me ralentit
Sous l’oeil : Je peux le sentir
Sous le nez : Mais je ne peux pas y faire face
Menton : C’est trop difficile à gérer
Sous la clavicule : S’en occuper semble épuisant
Sous le bras : Je préfère le mettre de côté
Sommet de la tête : Je préfère l’ignorer
Début du sourcil : Est-ce que je ne peux pas juste l’oublier ?
Coin de l’oeil : L’enterrer pour de bon ?
Sous l’oeil : Je ne peux pas m’en occuper
Sous le nez : C’est trop écrasant
Menton : C’est trop
Sous la clavicule : Mais ça me ralentit
Sous le bras : Je n’aime pas cet encombrement
Sommet de la tête : Il est stressant
Début du sourcil : Et ça me bloque
Coin de l’oeil : C’est sûr de voir à quel point ce fouillis me stresse
Sous l’oeil : C’est sûr de sentir à quel point cet encombrement m’affecte
Sous le nez : Je peux me laisser sentir à quel point c’est lourd
Menton : Je n’aime pas ce que ça fait
Sous la clavicule : Je peux me permettre de voir ce fouillis
Sous le bras : Et je peux libérer l’accablement qu’il cause
Sommet de la tête : Libérer cet excès
Début du sourcil : Lâcher prise sur ma résistance à éliminer ce fouillis
Coin de l’oeil : Je peux m’en occuper
Sous l’oeil : Je peux être enthousiaste à l’idée d’enfin le terminer
Sous le nez : Je me sens plein d’énergie pour nettoyer ce fouillis
Menton : Je me permet d’imaginer finir de le nettoyer
Sous la clavicule : Je me permet de ressentir le soulagement que cela apportera
Sous la bras : Je peux nettoyer ce fouillis
Sommet de la tête : Je peux prendre ma vie en main
Début du sourcil : Je peux avoir plus de contrôle sur l’encombrement dans ma vie
Coin de l’oeil : Je me sens plein d’énergie pour libérer plus d’espace !
Sous l’oeil : Plus je peux dégager d’espace mental, émotionnel et physique
Sous le nez : Plus mon plus grand moi a de la place pour grandir !
Menton : Je me sens plein d’énergie à l’idée de libérer plus d’espace !
Sous la clavicule : Cela signifie plus de place pour la joie
Sous le bras : Plus d’espace pour le plaisir
Sommet de la tête : Je me sens plein d’énergie pour nettoyer ce fouillis
Respires profondément et évalues à nouveau l’intensité de ta résistance pour éliminer cet encombrement sur une échelle de 0 à 10.
Continues à tapoter jusqu’à ce que tu te sentes plus énergique pour le nettoyer.
A ton rayonnement infini,
Sandra
« Le rangement est l’acte de se confronter à soi-même. »
– Marie Kondo