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Chères lectrices, chers lecteurs, 

Hier, nous avons exploré la paix et la panique, et nous avons commencé à utiliser l’EFT pour vivre une nouvelle expérience. T’es-tu déjà demandé pourquoi même nous avons besoin de le faire? Pourquoi il semble toujours y avoir quelque chose – ou plusieurs choses – entre nous et le bonheur, nous et la paix, nous et l’épanouissement, etc… Pourquoi est-il tellement plus facile de choisir la panique plutôt que la paix? Parfois, il semble que notre paramètre « par défaut » soit  la négativité et la crainte. Et en effet, c’est en grande partie le cas.

Le cerveau primitif et son bouton panique

A l’époque des hommes des cavernes, pour notre propre protection, le cerveau a évolué pour assumer le pire. Il est biaisé vers la négativité.

Dans son livre Hardwiring Happiness, Rick Hanson, Ph.D., explique ce concept plus en détail : Nos ancêtres pouvaient commettre deux types d’erreurs : 

  1. Penser qu’il y avait un tigre dans les buissons alors qu’il n’y en avait pas
  2. Penser qu’il n’y avait pas de tigre dans les buissons alors qu’il y en avait un en réalité. 

Le coût de la première erreur était une anxiété inutile, tandis que le coût de la seconde était la mort. Par conséquent, nous avons évolué pour faire mille fois la première erreur afin d’éviter de faire la deuxième erreur ne serait-ce qu’une seule fois. 

En général, le réglage par défaut du cerveau est de surestimer les menaces, de sous-estimer les opportunités et de sous-estimer les ressources à la fois pour faire face aux menaces et pour réaliser les opportunités. Ensuite, nous mettons à jour ces croyances avec des informations qui les confirment, tout en ignorant ou en rejetant les informations qui ne le font pas. Il existe même des régions de l’amygdale [qui est une partie en forme d’amande du mésencéphale qui est intimement liée à la « réponse au stress » du corps] spécifiquement conçues pour empêcher le désapprentissage de la peur, en particulier des expériences de l’enfance. En conséquence, nous nous retrouvons préoccupés par des menaces qui sont en réalité plus petites ou plus gérables que nous le craignions, tout en négligeant des opportunités qui sont en réalité plus importantes que nous l’avions espéré. 

La plupart d’entre nous pouvons reconnaître ce conditionnement négatif dans notre vie quotidienne. Nous recevons un appel, et l’on nous dit : « Hé, as-tu une minute ? Il faut qu’on parle. » Pour la plupart d’entre nous, il ne faut qu’une seconde ou deux pour imaginer le pire. Sans réfléchir, notre cerveau traduit « nous devons parler » en « quelque chose ne va pas ». Nous nous sentons alors craintifs, en colère, tristes, autant d’émotions négatives qui renforcent notre besoin de nous défendre contre (encore une autre) attaque.

Et à cause de la façon dont le cerveau humain a évolué, s’accrochant littéralement à la vie, ce processus est si automatique que nous ne nous en apercevons souvent même pas quand cela se produit. Le cerveau transforme notre réalité via un filtre négatif puissant qui modifie notre expérience.

Des études ont également démontré cette tendance à se concentrer davantage sur les expériences négatives que positives. Le psychologue Daniel Kahneman a reçu le prix Nobel d’économie pour avoir montré que la plupart des gens feront plus pour éviter la perte plutôt que pour bénéficier d’un gain équivalent. Dans les relations intimes, nous avons généralement besoin d’au moins cinq interactions positives pour contrebalancer chaque interaction négative. Et pour que les gens commencent à s’épanouir dans la vie, ils ont généralement besoin de moments positifs pour l’emporter sur les négatifs avec un rapport d’au moins trois contre un. 

Alors, comment pouvons-nous renverser cet à priori négatif d’une manière simple et applicable quotidiennement qui permet à notre plus grand moi, puis à notre plus grande vie, d’émerger? Cela commence par une simple prise de conscience sur le fonctionnement réel de notre cerveau. Le simple fait d’être conscient du conditionnement négatif de ton cerveau est une première étape importante pour le surmonter. Cette compréhension de base nous encourage à considérer la positivité comme une pratique plutôt qu’un trait de personnalité. Être positif devient alors une compétence que tu peux consciemment choisir de perfectionner chaque jour. 

Reprogrammer ton cerveau

Alors, comment amener concrètement la pratique de la positivité dans ta vie? Chaque jour, et de semaine en semaine, comment peux-tu reprogrammer ton cerveau pour reconnaître et accepter la positivité sans te mettre réellement en danger?

Certes, nous sommes à priori conditionnés pour enregistrer toutes les informations négatives afin d’assurer notre survie à l’ère préhistorique mais cette époque est révolue.

Nous avons le pouvoir de changer la donne et de ne pas rester dans des schémas pré-établis qui finissent par nous causer du tort et nous empêcher d’être heureux. L’EFT est une technique simple, à la portée de tous pour créer un chemin neuronal positif dans notre cerveau et l’ancrer en nous d’un simple geste.

Commences par observer simplement quand tu es par défaut dans le négatif. Commences par les petites choses. Le conditionnement naturel de ton cerveau te conduira à supposer le pire. L’à priori négatif inné de ton cerveau te poussera à te sentir jugé, accusé, etc… À partir d’aujourd’hui, notes simplement quand le conditionnement négatif de ton cerveau est actif. N’oublies pas que c’est une réponse automatique que nous avons tous, il n’y a donc pas lieu de se sentir coupable ou de se blâmer pour cela. Ne stresses pas et ne t’inquiètes pas. Observes simplement. Et une fois que tu vois le conditionnement négatif de ton cerveau en marche, fais une pause et demandes-toi : est-ce que cela pourrait être le conditionnement négatif de mon cerveau qui parle ? 

C’est tout – observes-le pour l’instant, dis bonjour, présentes-toi éventuellement, et nous utiliserons cette prise de conscience pour reprogrammer notre cerveau dans les prochains jours.

Assures-toi de prendre le temps de pratiquer la méditation du jour 2 : se tourner vers le positif pour commencer à reprogrammer ton cerveau primitif pour déceler et valoriser le positif. 

Méditation jour 2 : Se tourner ver le positif

C’est une excellente méditation à utiliser lorsque tu as du mal à ressentir et à voir le positif. Avec une utilisation répétée, elle peut aider ton cerveau à être plus équilibré, moins enclin à toujours recourir aux à priori négatif. 

Pour commencer, respires profondément et observes ce que tu ressens. Maintenant que tu as pris conscience du conditionnement négatif de ton cerveau, quelles émotions ressens-tu? Observes également ton ressenti physique. Dans cet état d’esprit négatif, ressens-tu de la tension, de l’oppression ou de la douleur quelque part? Ressens-tu des serrements, des picotements, de la chaleur ou du froid? Après avoir remarqué ces différents aspects de ton ressenti au moment présent, remarques à quel point tu te sens intensément négatif sur une échelle de 0 à 10, 10 étant extrêmement négatif. 

Prends trois respirations profondes et commençons par tapoter sur le point Karaté en répétant trois fois : Même si je ressens toute cette négativité, c’est tellement difficile de se sentir positif, je m’aime et j’accepte ce que je ressens. 

Début du sourcil : Toute cette négativité 

Coin de l’œil : Tellement de négativité dans mon cerveau 

Sous l’oeil : C’est si réel 

Sous le nez : Cette négativité semble être la vérité 

Menton : Cela semble si réel 

Sous la clavicule : Toute cette négativité 

Sous le bras : C’est encodé dans mon cerveau 

Sommet de la tête : Elle est destiné à m’aider à survivre 

Début du sourcil : Ce conditionnement négatif 

Côté de l’œil : Il essaie de me protéger

Sous l’oeil : C’est si réel 

Sous le nez : C’est si vrai 

Menton : Ce conditionnement négatif 

Sous la clavicule : C’est très convaincant 

Sous le bras : Il est ici pour ma sécurité

Sommet de la tête : Mais il rend également ma réalité sombre

Début du sourcil : Ce conditionnement négatif

Coin de l’œil : Il obstrue la lumière 

Sous l’oeil : Et rend les choses sombres 

Sous le nez : Pourtant cela semble si vrai

Menton : C’est si réel 

Sous la clavicule : Ce conditionnement négatif

Sous le bras : C’est tellement convaincant 

Sommet de la tête : Il essaye juste de me protéger 

Début du sourcil : Mais c’est trop sombre 

Coin de l’œil : Je n’en ai pas besoin pour le maintenant

Sous l’oeil : Je peux me permettre de sentir la lumière 

Sous le nez : Et la voir aussi 

Menton : Je peux faire confiance à la lumière 

Sous la clavicule : Je peux aller vers la lumière

Sous le bras : La lumière est réelle

Sommet de la tête : Je peux accueillir plus de lumière dans ma vie 

Début du sourcil : Il est sûr de sentir cette lumière

Coin de l’œil : Et la laisser s’infiltrer dans mon cerveau

Sous l’oeil : Je peux la laisser entrer dans mon corps 

Sous le nez : Et ressentir la joie que cela m’apporte

Menton : Je peux faire confiance à cette lumière

Sous la clavicule : Et la laisser me remplir

Sous le bras : Il est sûr de faire confiance à cette lumière

Début du sourcil : Je me détends dans cette lumière maintenant

Coin de l’œil : Je m’autorise à m’ouvrir à cette lumière

Sous l’oeil : Je peux me sentir en sécurité avec cette lumière 

Sous le nez : Je peux voir cette lumière et me sentir en sécurité 

Menton : Me permettre de me sentir en paix maintenant

Sous la clavicule : Je peux faire confiance, la lumière est tout autour de moi 

Sous le bras : Je peux avoir confiance que cette belle lumière est réelle 

Sommet de la tête : Je me sens maintenant en paix dans cette lumière

Prends une inspiration et observes ce que tu ressens émotionnellement et physiquement à présent. Notes à nouveau le poids de ton « sac de panique » sur une échelle de 0 à 10. Continues de tapoter jusqu’à ce que tu obtiennes le soulagement souhaité.

Tu commences à créer une base solide pour choisir la paix !

A ton rayonnement infini,

Sandra

Commence par faire le nécessaire, puis fait ce qu’il ce qu’il est possible de faire et tu réaliseras l’impossible sans t’en apercevoir.

Saint François d’Assise