Chères lectrices, chers lecteurs,
Chaque jour, nous sommes tous confrontés au même choix. Est-ce que ma réponse aux évènements du quotidiens, aux challenges, à ce qui ne se passe pas forcément comme je l’aurais souhaité, est la paix ou la panique? Est-ce que je laisse les évènements extérieurs dicter comment je me sens pour le reste de la journée?
La paix ou la panique? Que choisis-tu?
La réponse que nous voudrions tous donner, bien sûr, est la paix. Lorsque nous sommes submergés, épuisés, terrifiés à la vue de nos boîtes de réception, dépassés par le fait de prendre soin de nos amis et de notre famille, de la maison, du travail, des finances, choisir la paix d’une manière profonde et authentique est un petit exploit.
À bien des égards, c’est le plus grand défi auquel nous aurons jamais à faire face. C’est aussi le défi auquel nous serons confrontés des milliards de fois (littéralement) au cours de notre vie.
Devenir la meilleure version de toi-même dépend avant tout des choix simples que nous faisons tous les jours, dans nos pires moments, nos meilleurs moments et les nombreux autres entre les deux. Ce sont ces choix, ces actions quotidiennes qui te permettes ensuite de réaliser tes plus grands rêves et passions.
Et dans chacun de ces moments se pose un choix simple : la paix ou la panique.

Les différents niveaux de panique
Lorsque je parle de paix ou de panique, je ne fais pas nécessairement référence à un état de paix intérieure complet et ininterrompu tel qu’on imagine celui d’un moine bouddhiste ou à une panique absolue et frénétique. Pour la paix comme pour la panique, il y a plusieurs niveaux auxquels nous sommes confrontés régulièrement.
En EFT, nous utilisons une échelle de 0 à 10 pour évaluer l’intensité de nos émotions avant de tapoter, puis mesurons le changement que nous ressentons à la suite de se tapotement. Cette même idée s’applique aux concepts de paix et de panique. Si tu fais une pause au milieu d’une journée particulièrement chargée et que tu tapotes quelques minutes, tu te sentiras peut-être plus en paix, mais pas forcément complètement en paix. De même, il peut arriver que tu ressentes une panique de faible intensité. Après avoir tapoté, tu te sens plus apaisé.
Ces changements, qu’ils soient grands ou petits, sont vraiment importants ! En effet, c’est grâce à ces petits changements que nos vies sont transformées.
Sur une période de quelques jours ou même d’une semaine, ces petits changements ont un impact énorme.

Le chemin vers la paix
La paix est un état d’être entièrement interne. La paix se produit lorsque nous sommes pleinement présents dans l’instant. Rien ni personne ni aucun endroit ou circonstance en dehors de nous ne peut nous donner la paix. Nous seuls, nous-mêmes, pouvons choisir de la poursuivre.
C’est pourquoi pendant ta journée je t’invites à t’arrêter et à évaluer où tu te situes sur l’échelle de ressenti de la « paix » ou de la « panique ». Prends quelques instants pour écouter ton ressenti et tapoter sur ce qui se passe – dans ton corps ainsi que dans ton esprit. Avant de découvrir l’EFT, honnêtement je ne voulais pas toujours écouter mon corps et mes émotions, bien au contraire. Après tout, à quoi bon? Si je remarque que je vis ma journée dans un état de panique, mais que je n’ai aucun moyen de changer cela, la prise de conscience n’est pas utile. Le plus souvent, c’est une autre raison de paniquer. Penses-y un moment. T’as t-on déjà dit « détends-toi » ou « arrêtes de stresser »? Si c’était aussi simple, qui ne choisirait pas de lâcher prise? Lorsque nous entendons ces phrases, la plupart d’entre nous répondons, soit à voix haute, soit intérieurement : « Plus facile à dire qu’à faire. . . »
Ce n’est que lorsque j’ai commencé à tapoter que j’ai commencé à vraiment comprendre la valeur de la prise de conscience de mes ressentis. Avec l’EFT – cet outil qui peut rapidement transformer ta physiologie, ton état d’esprit et ton expérience émotionnelle – j’ai trouvé un moyen de changer mon ressenti en quelques minutes. Je peux accepter mes émotions pour ce qu’elles sont, m’arrêter, reprendre mon souffle et transformer de mon expérience. Et tu peux le faire aussi!
Lorsque nous prenons quelques instants pour respirer et tapoter, nous abandonnons le stress (littéralement en abaissant les niveaux de l’hormone du stress, le cortisol, dans le corps) et nous nous réorientons vers un lieu de paix. De ce lieu de paix, toutes sortes de magies et de miracles se manifestent.
Tu es maître de ton destin
Il y a un moment incroyable, c’est ce moment où les gens se connectent à leur pouvoir de transformer leur expérience et qu’ils réalisent que nous pouvons tous utiliser cette technique incroyable pour changer notre expérience. Et cette simple réalité, que tu as le contrôle, que tu peux changer ton état, peut tout changer. »
D’un moment à l’autre, tu peux passer de la panique à la paix, vers la santé, loin de la douleur et de l’inconfort, vers l’amour, loin des conflits et même des traumatismes. Pas à pas, tu peux éliminer les différents niveaux de panique et d’inconfort et ressentir un sentiment de paix plus profond et plus durable. A partir de là, de ce lieu de paix, d’ouverture, de volonté, ton plus grand toi, puis ta plus grande vie, émergeront sans tension ni lutte.
Pratiquer la paix
Chaque matin, observes si tu commences ta journée paisiblement ou dans le stress. Que ce soit au cours de tes cinq premières minutes ou de ta première heure, fais une pause pour observer comment tu te sens émotionnellement et physiquement. Ensuite, prends cinq minutes pour tapoter pour libérer tout le stress que tu ressens. Au fil des jours, vois comment ce processus simple change ton expérience. Te sens-tu plus calme? Te sens-tu plus patient avec tes enfants? Plus productif? Moins énervé quand tu es dans les bouchons du matin? As-tu des idées créatives qui pourraient redresser ta situation financière? Fais-tu des choix alimentaires plus sains? Remarques ces changements dans ton expérience quotidienne. Assures toi d’utiliser la méditation ci-après à chaque fois que cela te semble pertinent.

Méditation jour 1 : De la panique à la paix
C’est une excellente méditation à pratiquer lorsque tu ressens les effets négatifs du stress, comme lorsque tu as du mal à te détendre et à ralentir au début ou à la fin d’une journée bien remplie. Elle est aussi parfaite lorsque tu te sens stressé ou anxieux mais que tu ne sais pas exactement pourquoi.
Pour commencer, respires profondément et écoutes ton ressenti. Comment te sens-tu émotionnellement? Te sens-tu stressé ou anxieux? Inquiet ou dépassé? Impatient? Remarques ce qui se présente à toi.
Notes également ton expérience physique. Ressens-tu des tensions, des tiraillements ou de la douleur quelque part? Ressens-tu des serrements, des picotements, de la chaleur ou du froid? Après avoir observé ces différents aspects de ton expérience du moment présent, visualises mettre le tout dans un « sac de panique ». Sur une échelle de 0 à 10, 10 étant incroyablement lourd, évalues à quel point ton sac de panique est lourd en ce moment.
Prends trois respirations profondes et commençons par tapoter sur le point Karaté en répétant trois fois : Même si je ressens toute cette panique et ce stress, mon sac de panique est si lourd en ce moment, je m’aime et j’accepte ce que je ressens.
Début du sourcil : Toute cette panique
Coin de l’œil : Tant de stress
Sous l’œil : C’est une charge si lourde
Sous le nez : Je me sens submergé
Menton : C’est trop
Sous la clavicule : Tout ce stress
Sous le bras : Toute cette panique
Sommet de la tête : Je peux sentir à quel point c’est lourd
Début du sourcil : Il est sûr de ressentir cette panique maintenant
Coin de l’œil : Je ressens vraiment ce stress maintenant
Sous l’oeil : Je n’ai pas à avoir peur
Sous le nez : Je peux sentir à quel point tout est lourd
Menton : Ce sac de panique
Sous la clavicule : Il est trop lourd à porter
Sous le bras : Je dois le poser maintenant
Sommet de la tête : C’est difficile à faire, bien que
Début du sourcil : J’ai l’habitude de le porter
Coin de l’œil : il m’accompagne depuis longtemps
Sous l’œil : j’ai l’habitude de ce sac de panique
Sous le nez : Même si je ne l’aime pas
Menton : C’est trop lourd à porter
Sous la clavicule : Je peux le poser maintenant
Sous le bras : Cela me pèse
Sommet de la tête : Je peux le poser maintenant
Début du sourcil : Je peux me reposer
Coin de l’oeil : Et si j’ai besoin de ce sac de panique?
Sous l’oeil : Et s’il me protégeait?
Sous le nez : Je ne suis pas sûr d’être prêt à le poser
Menton : Ce sac de panique
Sous la clavicule : C’est si familier
Sous le bras : Mais il est devenu trop lourd
Sommet de la tête : Alors je le pose maintenant
Début du sourcil : Je m’accorde une pause
Coin de l’œil : Je libère ce sac de panique
Sous l’œil : Je n’en ai pas besoin pour le moment
Sous le nez : Je peux me reposer
Menton : Je peux m’accorder cette pause maintenant
Sous la clavicule : Et poser le sac de panique
Sous le bras : Je n’en ai pas besoin pour le moment
Sommet de la tête : Je suis en sécurité sans ce sac de panique
Début du sourcil : Je libère ce sac anti-panique maintenant
Coin de l’œil : Je le pose doucement
Sous l’oeil : Je peux me détendre et me sentir en sécurité
Sous le nez : Je peux laisser mon esprit se reposer
Menton : je peux laisser mon corps se reposer
Sous la clavicule : Je peux respirer plus profondément et plus lentement maintenant
Sous le bras : Je peux poser cette charge maintenant
Sommet de la tête : Je me sens paisible maintenant
Prends une inspiration et observes ce que tu ressens émotionnellement et physiquement à présent. Notes à nouveau le poids de ton « sac de panique » sur une échelle de 0 à 10. Continues de tapoter jusqu’à ce que tu obtiennes le soulagement souhaité.
ASTUCE : L’EFT est aussi un outil précieux de découverte de soi. Si, en tapotant, il te vient à l’esprit quelque chose de spécifique qui te dérange, tapotes dessus pour le relâcher. Qu’il s’agisse d’une émotion, d’un souvenir ou de quelque chose d’autre, le chemin le plus rapide vers la paix consiste toujours à relâcher le poids de ton expérience du moment présent.
A ton rayonnement infini,
Sandra
«Si la vie te donne 100 raisons de pleurer, montre à celle-ci que tu as 1 000 raisons de sourire».
Proverbe Thaïlandais